Lieu : Cinéma CGR Les Cordeliers – Albi
Ouverture : Tous les jours aux horaires d’ouverture du cinéma.
Dès sa naissance, le 7ème art s’écrit au féminin. En 1896, Alice Guy réalise la toute première fiction de l’histoire. Nombreuses et talentueuses seront ses héritières. D’après le livre de Véronique Le Bris « 100 grands films de réalisatrices », d’Agnès Varda à Jane Campion, de Céline Sciamma à Naomi Kawase, cette exposition rend visible ce qui ne l’est toujours pas : l’apport des femmes à l’histoire du cinéma. « Lors du centenaire du cinéma, j’ai découvert qu’on avait effacé les femmes de l’histoire du cinéma. Disparues, comme rayées de la carte… » a déclaré Julie Gayet, qui a préfacé le livre.
Les réalisatrices représentées dans l’exposition : Alice Guy, Lotte Reiniger, Agnès Varda, Diane Kurys, Agnieska Holland, Jane Campion, Nicole Garcia, Sofia Coppola, Tonie Marshall, Patricia Mazuy, Pascale Ferran, Julie Delpy, Claire Denis, Deniz Gamze Ergüven, Naomi Kawase, Houda Benyamina, Nadine Labaki, Céline Sciamma.
Lieu : Espace Reynès – Albi
Ouverture : du mardi au vendredi, de 14h à 17h30, le samedi de 10h à 12h et de 14h à 17h30
Exposition photographique
Futures est une série de portraits mettant en scène des actrices de plus de cinquante ans.
C’est une réflexion sur l’agisme et la progressive disparition des femmes au fur à mesure du temps, dans les fictions, au cinéma comme à la télévision. Mathilde Marc est allée à la rencontre d’actrices qui portent en
elles un « matrimoine cinématographique » tout en étant résolument tournées vers le futur.
Elles se réinventent, créent, ce sont des femmes modèles, qui ont le pouvoir d’inspirer et de donner envie aux jeunes générations de se projeter dans l’avenir. Elle a choisi de les photographier dans leur majesté, leur complexité. Puissantes, vulnérables, libres et
sensuelles. Des héroïnes de premier plan.
Photographe, artiste visuelle et réalisatrice, vit et travaille à Paris, Entre réel et fiction ses projets artistiques naissent à partir de sujets sociétaux, motivés par le désir d’aller à la rencontre de l’autre et de créer des liens.
Après l’obtention d’un Master pro cinéma à Paris I, elle se dirige vers la photographie de façon autodidacte en réalisant des photos de plateau et des portraits lors de festivals. Ses travaux photographiques sont inspirés par le Cinéma, ses réalisations sont influencées par la Photographie. Les deux arts se nourrissent mutuellement. Elle explore des thématiques comme la représentation de la féminité, les métamorphoses, la mémoire et le temps.
En tant que réalisatrice, elle met en scène plusieurs courts-métrages de fiction. Des films diffusés et primés dans plusieurs festivals nationaux et internationaux.
Hall du cinéma salle Arcé, Scène Nationale d’Albi-Tarn
Ouverture : Tous les jours aux horaires d’ouverture du cinéma
Depuis la 1ére édition des Œillades en 1997, le festival a accueilli plus de 400 invités parmi lesquels de grands noms du cinéma français.
Cette rétrospective présente un choix forcément limité mais représentatif de la qualité de nos invités, d’André Téchiné à Bernard Tavernier et à Claude Lelouch, de Bernadette Lafont à Yolande Moreau, de Mireille Darc à Sandrine Kiberlain, de Mathieu Amalric et Jean-Pierre Darroussin à Jean-Louis Trintignant, de Dominique Besnéhard à Gilles Jacob et tant d’autres.
Cette exposition doit beaucoup à « l’œil » de Joël Espié qui a rapidement rejoint l’équipe de Ciné Forum pour nous apporter son grand talent de photographe, souvent récompensé dans les festivals photographiques. Ce grand voyageur, généreux, passionné, chaleureux, trop tôt disparu en juillet 2018, était le « photographe de l’humanité ». Du Zanskhar à la Mongolie, de Madagascar au Vietnam ou à la Birmanie, il savait mettre en valeur les visages, les regards. Cet humanisme se retrouve dans les photos présentées dans cette exposition.
On retrouve ici une complicité avec les artistes qui ont accepté avec confiance de poser devant son objectif. Ce ne sont pas seulement des photos mais des partages voire des offrandes.
Joël avait fait sienne cette phrase de Henri Cartier-Besson « Photographier c’est mettre sur la même ligne de mire, la tête, l’œil et le cœur ».