de Jacques Otmezguine – 1h46
Romance historique – Avant-première
Production : Mazel Productions – Distribution : Destiny Films
Synopsis : Un jeune garçon de 10 ans tombe amoureux de sa professeure de piano juive qui lui fait découvrir la musique.
En grandissant cette passion sera mise à l’épreuve face à la tragédie de la Seconde Guerre mondiale.
AMAL
de Jawal Rhalib
Belgique – 2024 – 1h51
Avec Lubna Azabal, Catherine Salée, Kenza Benbouchta, Ethelle Gonzalez-Lardued, Johan Heldenberg, Babetida Sadjo, Mehdy Khachachi
Sortie française le 17 avril 2024 – Distribution : UFO
Amal, enseignante dans une école bruxelloise, encourage ses élèves à cultiver l’amour de la lecture et à défendre la liberté d’expression, quitte à se mettre en danger. Grâce à ses méthodes pédagogiques audacieuses, elle va bouleverser la vie de ses élèves.
SITABAOMBA, CHEZ LES ZEBUS FRANCOPHONES
Documentaire de Nantenaina Lova
France, Madagascar (2023 / 1h44)
Prix remis par Trifyl Labessière-Candeil.
Le film est à la recherche d’un distributeur en France
Quand les rizières autour de leur village est convoité pour un projet présidentiel, les paysans s’unissent pour lutter et les enfants montent un spectacle de théâtre d’objet avec l’espoir d’en faire une arme de médiatisation massive.
Décerné par six classes de 4e de 4 collèges tarnais : Jean Jaurès d’Albi, Victor Hugo de Carmaux, Gambetta de Rabastens et Louisa Paulin de Réalmont
LE SYNDROME
de Zulma Rouge
France – 8’28
Production : Piceyes, F comme Film Avec Sarah Suco et Joffrey Platel
Prix doté de 1500 € par l’association Ciné Forum. En partenariat avec le Département du Tarn et le Crédit Agricole Nord Pyrénées.
LINGE SALE
de Alexandra Lança
France – 12’56
Production : Pentacle Productions
Exportation/ Vente internationale : l’Agence du court-métrage
Avec Sylvain Debry et Théophile Fleury
Prix doté de 1500 € par l’association Ciné Forum. En partenariat avec le Département du Tarn et le Crédit Agricole Nord Pyrénées
Trois membres des œillades se sont rendus à Florac-Trois-Rivière dans le cadre du festival « Vues du du Québec ».
Comment décrire « La fleur des eaux », notre ville d’accueil?
Une commune de 2000 habitants nichée au cœur des Cévennes, traversée par le chemin de Sir Stevenson, connue pour être au carrefour de la pierre et de l’eau, fief de la désobéissance civile, véritable poumon vert, ambassadrice de la fête de la soupe et pourvue en une 60 aine d’associations humanistes et dynamiques. Un territoire propice aux tournages qui a notamment accueilli l’équipe du film « Seules les bêtes ».
Cap sur la région des Laurentides, au nord de Montréal, cette année !
Un plaisir de découvrir une culture artistique, géopolitique, linguistique et des territoires ruraux, urbains inhérents au Québec, via des films très éclectiques y compris par le format.
La lutte géopolitique, le combat pour l’égalité raciale, des portraits d’adolescent.es, des personnalités engagées et la biodiversité sont une partie des thèmes qui ont été abordés.
Nous pouvons dire que nous avons été « flabergasté.e.s »!
Pour en citer quelques-uns : « Richelieu » Pier-Philippe Chevigny, « Jacques » Lysandre Leduc-Boudreau, « Les Rose » Félix Rose, « Falcon lake » Charlotte Lebon, « Les Rayons Gamma » Henry Bernadet, « L’océan vu du cœur » Iolande Cadrin Rossignol et de Marie-Dominique Michaud et tant d’autres…
Un grand bravo aux québécois.e.s qui sont de dignes ambassadeurs.drices de la langue française et qui mettent un point d’honneur à la faire perdurer via un lexique délicieusement suranné sur un territoire grignoté par l’anglais…
Mille mercis à la belle Florac, à ses bénévoles et aux différent.e.s intervenant.e.s pour leur incroyable joyeuseté, leur professionnalisme et pour leurs énergies créatives !
Y retourner ? C’est tiguidou !
« A tantôt » en terres albigeoises pour mettre en lumière de nouvelles pépites québécoises !
DIVERTIMENTO
de Marie-Castille Mention-Schaar
France – 2023 – 1h50
Avec Oulaya Amamra, Lina El Arabi, Niels Arestrup, Zinedine Soualem
Sortie nationale le 25 janvier 2023 – Distribution : Le Pacte
À 17 ans, Zahia Ziouani rêve de devenir cheffe d’orchestre. Sa sœur jumelle, Fettouma, violoncelliste professionnelle. Bercées depuis leur plus tendre enfance par la musique symphonique classique, elles souhaitent à leur tour la rendre accessible à tous et dans tous les territoires. Alors comment peut-on accomplir ces rêves si ambitieux en 1995 quand on est une femme, d’origine algérienne et qu’on vient de Seine-Saint-Denis ? Avec détermination, passion, courage et surtout le projet incroyable de créer leur propre orchestre : Divertimento.
NOÉMIE DIT OUI
de Geneviève Albert
France (2023 / 1h56)
Avec Kelly Depeault, Denis Larocque, Jeff Lemay
Distribution : Wayna Pitch – Production : Patricia Bergeron
Sortie nationale le 25 janvier 2023
Noémie (15 ans) vit dans un centre jeunesse depuis trois ans. Lorsqu’elle perd tout espoir d’être reprise par sa mère, Noémie fugue en quête de sens et de liberté. Elle va rejoindre son amie Léa, une ancienne du centre, qui l’introduit dans une bande de délinquants. Bientôt, elle y rencontre Zach qui lui propose rapidement d’être escorte le temps d’un week-end.
Décerné par six classes de 4e de 5 collèges tarnais : Honoré de Balzac et Jean Jaurès d’Albi, Victor Hugo de Carmaux, Gambetta de Rabastens et Louisa Paulin de Réalmont
KAYAK
de Solène Bosseboeuf, Flore Dechorgnat, Tiphaine Klein,
Auguste Lefort et Antoine Rossi
France – 2021 – 6’1″
Production : ENSI / Distribution : Miyu Distribution
Prix doté de 1500 € par l’association Ciné Forum. En partenariat avec le Département du Tarn et le Crédit Agricole Nord Pyrénées.
UN MONDE SANS CRISE
de Ted Hardy-Carnac
France – 2020 – 15 min
Production : La Belle Affaire Productions
Avec Tiphaine Haas, Bastien Bouillon, Florence Fauquet
Prix doté de 1500 € par l’association Ciné Forum. En partenariat avec le Département du Tarn et le Crédit Agricole Nord Pyrénées
Du 13/11 au 20/12 à la salle arcé – ALBI
Salle Arce – Scène Nationale d’Albi
Depuis la 1ère édition des Oeillades en 1997, le Festival a accueilli plus de 400 invités parmi lesquels de grands noms du cinéma français.
Cette rétrospective présente un choix forcément limité mais représentatif de la qualité de nos invités, d’André Téchiné à Bertrand Tavernier et à Claude Lelouch, de Bernadette Lafont à Yolande Moreau, de Mireille Darc à Sandrine Kiberlain, de Mathieu Amalric et Jean-Pierre Darroussin à Jean-Louis Trintignant, de Dominique Besnehard à Gilles Jacob et tant d’autres.
Cette exposition doit beaucoup à « l’oeil » de Joël Espié qui a rapidement rejoint l’équipe de Ciné Forum pour nous apporter son grand talent de photographe, souvent récompensé dans les festivals photographiques.
Ce grand voyageur, généreux, passionné, chaleureux, trop tôt disparu en juillet 2018, était « le photographe de l’humanité » du Zanskhar à la Mongolie, de Madagascar au Vietnam ou à la Birmanie et il savait mettre en valeur les visages, les regards. Cet humanisme se retrouve dans les photos présentées dans cette exposition. On retrouve ici une complicité avec les artistes qui ont accepté avec confiance de poser devant son objectif. Ce ne sont pas seulement des photos mais des partages voire des offrandes. Joël avait fait sienne cette phrase de Henri Cartier-Bresson : « Photographier c’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’oeil et le coeur. »
Du 17/11 au 11/12 à l’Espace Reynès – ALBI
Une rétrospective de 45 photographies de Philippe R. Doumic
Commissaires d’exposition : Laurence Doumic et Christian Roux.
Espace Reynes – du 17/11 au 11/12/2021.
Philippe R. Doumic fut l’un des grands photographes du septième art durant ce qu’il est convenu d’appeler son « âge d’or ». DOUMIC STUDIO, société essentiellement familiale, créé l’évènement et remet en lumière le portraitiste incontesté qui a su immortaliser les étoiles montantes du grand écran, alors que la nouvelle vague bouleversait les codes du cinéma dans le monde entier.
Ce sont 45 photographies qui vont vous faire découvrir une œuvre rare, émouvante et captivante. Toutes les belles figures du cinéma français sont réunies pour l’occasion, pour ne pas oublier, pour partager nos souvenirs en compagnie de Jean-Paul Belmondo, Alain Delon, Brigitte Bardot, Jean-Luc Godard, Jean-Louis Trintignant, Catherine Deneuve, Anouk Aimée, Annie Girardot…
45 photos issues d’une collection de 18000 clichés qui dormait dans la maison familiale des Doumic depuis 60 ans. Seule la photo de Jean-Louis Godard regardant une pellicule photographique avait fait le tour de la terre sans jamais avoir été créditée à Doumic.
Merci à Christian Roux, Laurence Doumic et Sébastien Cauchon pour avoir mis en lumière le travail exceptionnel de Philippe R. Doumic
Neveu du coureur automobile Maurice Trintignant, qui lui a transmis sa passion, Jean-Louis Trintignant suit des études de droit à la faculté d’Aix-en-Provence. Le jour de ses 19 ans, il assiste à une représentation théâtrale qui changera sa vie : L’Avare, mis en scène par Charles Dullin, dont il décide de suivre les cours à Paris. Débutant sur les planches en 1951, le comédien se fait rapidement remarquer. Il fait à cette époque un bref passage par l’IDHEC.
Jean-Louis Trintignant a tourné 137 films et en a réalisé 2 : Le Maitre-nageur et Une journée bien remplie.
Son premier film est Si tous les gars du monde en 1955, mais celui qui le révèle est Et Dieu créa la femme de Vadim. Très marqué par son service militaire en Algérie, il trouve un de ses premiers grands rôles en 1961 dans Le Combat dans l’ile, œuvre engagée de Cavalier. Son goût pour les personnages ambigus lui fera d’ailleurs tourner plusieurs grands films politiques, de Z de CostaGavras (Prix d’interprétation à Cannes en 1969) au Conformiste de Bertolucci – un des sommets de sa carrière italienne, qui compte aussi Le Fanfaron de Risi ou La Terrasse de Scola. En 1983, aux côtés de Fanny Ardant, il tourne sous la direction de François Truffaut dans ce qui sera le dernier film du célèbre metteur-enscène : Vivement dimanche !
En 1984, il participe ainsi au Rallye Monte-Carlo et il a également participé aux 24 Heures du Mans en 1980 Dans les années 1980, il se retire dans sa maison d’Uzès pour vivre en harmonie avec la nature. Il se dit lassé par le cinéma et privilégie le théâtre. Toutefois, en 1994, il tient un rôle remarqué dans Trois Couleurs : Rouge de Krzysztof Kieślowski et Regarde les hommes tomber, le premier film de Jacques Audiard et en 1998, il tourne avec Patrice Chéreau dans Ceux qui m’aiment prendront le train.
En 1996, il se lance dans une nouvelle aventure en achetant le domaine viticole Rouge Garance (en hommage à Arletty), un des mieux notés de la vallée du Rhône. En 2011, il présente au théâtre de l’Odéon son spectacle « Trois poètes libertaires » : Boris Vian, Jacques Prévert et Robert Desnos qu’il poursuit en tournée en 2012 et 2013.
Après 10 ans d’absence au cinéma, il revient en 2012 sur le grand écran, au côté d’Emmanuelle Riva, dans Amour de Michael Haneke, récompensé par la Palme d’or au 65e Festival de Cannes, le César du meilleur film, le César du meilleur acteur et l’Oscar du meilleur film étranger ; il annonce qu’il s’agit de son ultime rôle pour le cinéma car il préfère se consacrer au théâtre. Peu engagé en politique mais sympathisant de gauche, il se dit en 2012 « contre l’autorité, la politique », et « plutôt socialiste. Voire anarchiste. (…) L’idée de l’anarchie me plaît beaucoup , même si je sais qu’on ne sauvera pas le monde avec elle ».
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20 ans de rencontres, 20 ans de regards, 20 ans de partage…
Joël a mis son talent de photographe au service des « Œillades » et c’est à travers son « œil » et son prolongement, à savoir l’objectif de son appareil photo, qu’il a immortalisé la venue des invité(e)s au Festival.
Mais derrière cet œil, il y a un humaniste qui cherche à voir ce qui pour lui est essentiel : l’âme de la personne qui est devant son objectif. C’est ce qui donne à ses photos cette force, cette sensibilité, cette touche si personnelle car en véritable « écrivain de lumière » il voit plus intensément la personnalité de celui ou celle qui lui fait face.
Chaque photo nous renvoie à ce moment précis, vécu avec cette émotion encore intacte des années après. Chaque festival renaît, revit !
Merci Joël pour tes photos, ces « milliers de mots », comme aurait pu l’écrire Confucius, qui nous font partager ta vision altruiste du monde.
Joël, bien qu’il soit au départ un autodidacte, a vu son talent reconnu par de multiples récompenses dont les prestigieux prix du jury noir et blanc Ilford en 2001 et Agfa en 2003 ; au Festival off de photo-reportage « Visa pour l’image » de Perpignan il reçoit de multiples lauriers : en 2005, le Prix du Public, en 2008, le Prix du thème libre et en 2011, le Prix du photo-reportage. Cette même année, il reçoit le prix Germaine Chaumel de la photo humaniste décerné par l’Académie des Arts du Languedoc.
On peut souligner que bien converti au numérique, Joël est resté fidèle à sa démarche première, à savoir une photo qui est pensée dès le départ.
Enfin, pour finir de caractériser l’esprit, la mentalité de Joël, lui qui est tant attaché aux cultures asiatiques, cette citation de Confucius : « Une image vaut mieux que mille mots. »
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